Cet été, les jeunes de Kien Kleang ont pu profiter d'une activité hip hop organisée par des bénévoles, grâce à l'association Tiny Toones. Un vrai succès auprès aussi bien des garçons que des filles !
Tiny Toones a été crée en 2007 par Tuy Sobil, alias K-K.
Né dans un camp de réfugiés en Thaïlande, Tuy Tobil est arrivé dans les années 1980 aux Etats Unis avec ses parents, de pauvres fermiers ayant fui le régime khmers rouges. Comme beaucoup de ces jeunes réfugiés,Tuy Sobil connait la rue, devient membre d'un gang, et se passionne pour la "break dance".
A 18 ans après une condamnation pour vol à main armée il découvre qu'il n'est pas citoyen américain. En vertu des lois américaines, il est alors renvoyé dans "son" pays d'origine qu'il n'a jamais connu, sans argent, ni contact. Il zone un temps, puis très vite sa réputation de break dancer attire dans son sillage les jeunes défavorisés, ceux qui fouillent les poubelles à la nuit tombée, qui ne vont plus à l'école, ceux qui errent dans la rue ou qui vivent dans les orphelinats. Il décide de mettre son talent à leur service. Imposant une discipline rigoureuse, il met en place ce lieu incroyable où plus de 200 jeunes pratiquent le hip-hop, la break dance, mais aussi, apprennent l'anglais et le khmer, l'informatique, la musique et le respect de l'autre.
Plus d'infos:
Le site de l'association (en anglais)
http://www.tinytoones.org/
Un très bon article du new york times (en anglais)
http://www.nytimes.com/2008/11/30/world/asia/30dancer.html
Un article du petit journal du Cambodge (en français)
http://www.lepetitjournal.com/societe-cambodge/73105-association-le-temps-dun-break-pour-des-jeunes-defavorises.html
Tiny Toones a été crée en 2007 par Tuy Sobil, alias K-K.
Né dans un camp de réfugiés en Thaïlande, Tuy Tobil est arrivé dans les années 1980 aux Etats Unis avec ses parents, de pauvres fermiers ayant fui le régime khmers rouges. Comme beaucoup de ces jeunes réfugiés,Tuy Sobil connait la rue, devient membre d'un gang, et se passionne pour la "break dance".
A 18 ans après une condamnation pour vol à main armée il découvre qu'il n'est pas citoyen américain. En vertu des lois américaines, il est alors renvoyé dans "son" pays d'origine qu'il n'a jamais connu, sans argent, ni contact. Il zone un temps, puis très vite sa réputation de break dancer attire dans son sillage les jeunes défavorisés, ceux qui fouillent les poubelles à la nuit tombée, qui ne vont plus à l'école, ceux qui errent dans la rue ou qui vivent dans les orphelinats. Il décide de mettre son talent à leur service. Imposant une discipline rigoureuse, il met en place ce lieu incroyable où plus de 200 jeunes pratiquent le hip-hop, la break dance, mais aussi, apprennent l'anglais et le khmer, l'informatique, la musique et le respect de l'autre.
Tiny Tonnes est classé dans le top 5 des ONG (organisation non gouvernementale) par l'UNICEF et bénéficie de la reconnaissance de grosses associations internationales. L'an dernier, Tiny Toones a été invité à effectuer une démonstration à l'ambassade des USA, et comble de l'ironie, Tuy Sobil a reçu l'accolade et les félicitations de l'ambassadeur en personne! Lui le paria, persona non grata, interdit de retour dans le pays où vit encore toute sa famille. Mais peut être est ce une vraie chance pour le Cambodge!
Nous avons été rencontrer les Tiny Toones pour relancer cette activité qui avait tant plu à nos jeunes. Dans cet endroit bourré d'énergie, où pulsent et se mêlent joyeusement sons de hip-hop, rires d'enfants, encouragement des supporteurs de volley, (d'autant plus quand Tuy Sobil récupère le ballon...) un regard vers une autre culture...
Plus d'infos:
Le site de l'association (en anglais)
http://www.tinytoones.org/
Un très bon article du new york times (en anglais)
http://www.nytimes.com/2008/11/30/world/asia/30dancer.html
Un article du petit journal du Cambodge (en français)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire