A Phnom Penh il y a l'incontournable "Riverside"(*) qui s'étire le long du Mékong, perlée de ses cafés branchés, où s'emmêlent phnom phenhois, touristes, expatriés. Là, je connais, traînant mes tongs à chaque séjour sur les pavés chaotiques du large quai.
Mais c'est de l'autre coté du fleuve, sur la presqu'ile de Chroy Changvar, que dorénavant les choses se passent, "the place to be" comme on dit, le rendez vous des khmers.
Là où il y a quelques années il n'y avait qu'un chemin de poussière et de boue, là où a commencé pour moi ma grande histoire avec le Cambodge. Sur la rive de l'orphelinat de Kien Kleang.
Les terrains ont été rachetés par des sociétés chinoises, y poussent de splendides villas,
Sur la longueur de la berge, face aux lumières de la ville,
les restaurant khmers se pressent les uns contre les autres.
Proposant viande, fruits de mer, poissons, généreusement étalés dans des bacs glacés qui ne laissent pas douter de leur fraîcheur. On choisit directement sur le stand, un aller retour sur les fours au charbon de bois, et on peut déguster. Les clients sont tous khmers, jeunes en bandes, en couple, en famille, rêvant le temps d'une soirée au possible d'une vie à inventer.
J'avais rendez vous... Avec mes jeunes...
Entre rires et bruissements, entre murmures et éclats, entre souvenirs et avenirs, nous avons retrouvé ces instants magiques, complices et joyeux qui me les font tant aimer.
Dima et son ventre tout rond dorlotée par les copines |
(*)http://blogdemarieo.blogspot.com/2011/08/quai-des-brunes.html
Super! D'ailleurs, je me demandais, des nouvelles de ton filleul ? Où est-il ? Que fait-il? Des gros gros gros bisous !
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