dimanche 6 octobre 2013

Là !


L'arrivée à Phnom Penh est, pour moi,  à chaque fois, une intense émotion. En apercevant enfin la terre du Cambodge, je reprends ma respiration; comme si pendant les 15 heures de vol j'avais retenu mon souffle et que j'aspirais à nouveau à grandes goulées l'air d'ici.
Le survol à l'atterrissage hier matin m'a profondément bouleversé, le Cambodge est noyé sous les eaux tumultueuses d'un Mékong en colère. Les habitations ne sont plus que des coques de noix perdues dans une immensité liquide, les rizières parcellent leur vert dans cette marée boueuse, les arbres seuls tirent leur révérence à la lumière du ciel.
Sans être comparable au désastre des crues d'octobre 2011, cette mousson tant attendue est encore une fois redoutée. Près de 9 000 familles ont du quitté leur logement, des villages entiers sont à reconstruire, mais aussi les écoles et les centres de soins. Les plants de riz et les potagers sont à replanter.

Au moment où le Cambodge termine la grande fête religieuse de Pchum Ben*, dans ce surprenant chassé croisé de la population, après une période électorale troublée, le pays va de nouveau devoir redresser la tête.   


La fête de Pchum Ben :
http://blogdemarieo.blogspot.fr/2010/10/pchum-ben_08.html

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