L'an dernier, j'avais donné à quelques jeunes une information sur des notions de secourisme. Ils avaient été très interessés et je suis partie cette année avec le projet de travailler en groupe avec les grands sur une formation un peu plus complète.
Un après midi nous avons donc rassemblé un groupe de 9 jeunes dans la bibliothèque et avec Berbine, aidées de Béral nous avons assuré un cours de base sur les gestes d'urgence. Entre l'anglais et le mime, nous avons abordé les accidents dont ils sont le plus souvent victimes. Les brulures, la cuisine est faite au charbon de bois dans des foyers pas protégés, les plaies, les contusions, la perte de connaissance, les hémorragies, les fractures, l'étouffement.
Oublié la rigueur et le protocole strict des cours de secourisme à la française, oublié l'alerte à donner car ici les ambulances sont privées et jamais on n'appelle le Samu (d'ailleurs c'est quoi un Samu?), oublier aussi le massage cardiaque et la réanimation respiratoire. Il a fallu adapter, simplifier, ajuster. Sans matériel, nous avons passé en revue les différentes techniques des gestes d'urgence.
Des petites mises en scène pour tester leur compréhension, des rires, mais aussi beaucoup d'attention et de sérieux, les jeunes ont participé, pris des notes, questionné.
Nous avons affiché à l'infirmerie des fiches en anglais, traduites en kmers par les grands, sur ces gestes d'urgence. D'autres séances sont prévues, bon c'est sur, c'est pas ici que j'aurais pu valider ma formation de formateur avec un examinateur de la CRAM !
(Chhay Leang, particulièrement interessée, elle qui veut faire infirmière)
(la technique de la PLS, quelque peu simplifiée)
(quelques glaçons, un peu d'eau et beaucoup d'imagination !)
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